Mon histoire

Voici mon histoire avec l’alimentation cétogène. Je suis maman de trois enfants, j’ai commencé à avoir des problèmes de santé pendant ma première grossesse, un syndrome rare qui nécessitait une hospitalisation longue durée, des traitements plutôt lourds et particulièrement stressants (je vous passe les détails médicaux).

Après l’accouchement, entre stress, fatigue et traitements, je n’étais vraiment pas au top de ma forme. J’avais l’impression que mon organisme était complètement détraqué. Je n’arrivais pas non plus à perdre mes kilos de grossesse. Pourtant, je m’alimentais bien, beaucoup de légumes, des ingrédients de saison et de qualité, des protéines animales et végétales, de bons lipides (trop peu d’ailleurs avec le recul) et des féculents/céréales complètes voir semi-complètes toujours en quantité modérée. Les gourmandises sucrées étaient réservées aux événements :  un parfait "équilibre alimentaire". 

  • N’importe quel diététicien m’aurait félicité. Totalement bloquée dans ma perte de poids, j’ai d’ailleurs décidé d'en consulté une, ne sait-on jamais peut-être qu’elle verrait quelque chose qui était sous mes yeux, mais j’étais incapable de voir.

    Après plusieurs mois à suivre scrupuleusement ses directives sans résultat , je n’ai eu le droit qu’à un petit: « Vous êtes l’exception qui confirme la règle, Merci au revoir ». J’avais beau « tout faire bien », je ne perdais rien, zéro, nada.

    Pourtant, avant mes grossesses, je n’avais pas vraiment de difficultés à perdre quelques kilos et stabiliser mon poids était plutôt simple « juste en faisant attention ».

    En fait, il y avait bien quelque chose. Ce gros stress que j’avais subi m’avait totalement vidé, burn-out ? Dépression post-partum ? Stress post-traumatique ? corps chamboulé par les traitements médicamenteux ? Je me souviens de ses longs mois attachée à un holter cardiaque, a fixer inlassablement le monitoring 4h00 par jour pour détecter la moindre anomalie, les électrodes placées un peu partout sur mon corps, les électrocardiogrammes, les prises de sang matin & soir (mes bras étaient digne des plus grands shootés de France) et attendre les résultats tous les jours pour savoir si on me rapatriait par hélicoptère en néonatalogie, des litres de pipi dans des pots, des litres de glucose ingérés à en vomir, le défilé incessant de spécialistes médicaux dans ma chambre double, des mamans qui arrivaient tous les 3 jours et qui repartaient avec leurs bébés et moi qui restait là… avec mes piqures de corticoïdes...

  • Maintenant, je sais que quand un état de stress est si intense et si prolongé, les glandes surrénales ne peuvent plus sécréter la quantité nécessaire de cortisol jusqu’à un épuisement généralisé de l’organisme. De plus, le cortisol est l’une des hormones impliquées entre autre dans les processus métaboliques des glucides. Maintenant, j’arrive à comprendre que mon organisme était tout simplement incapable de faire ce que je lui demandais.

    Il a tout d'abord fallu casser ce schéma de stress pour réduire l'inflammation et certains compléments alimentaires comme par notamment le magnésium, certaines huiles essentielles et les plantes adaptogènes encore peu répandues à l'époque, m’ont été d’une grande aide.

    Au-delà des kilos de grossesse que je voulais absolument perdre (en me mettant beaucoup trop de pression d’ailleurs), je voulais aussi et surtout me sentir mieux et en forme. J’étais une vraie loque humaine. Je savais maintenant, que sans apaisement physique et mentale, je ne pourrais rien faire. Parfois, il ne faut pas perdre du poids pour se sentir mieux, mais se sentir mieux pour perdre du poids.

    De plus, niveau antécédents familiaux, on partait d’une belle brochette de diabétiques T1 & 2 d’un côté et d’hypothyroïdie de l’autre, autant vous dire que j’avais toutes les chances de mon côté niveau génétique pour avoir quelques difficultés…

Les huiles essentielles m’ont beaucoup aider à m’apaiser, j’étais stupéfaite par leurs pouvoirs. J’ai commencé à me former à l’aromathérapie & phytothérapie, puis de fils en aiguille, je suis arrivée à la naturopathie. Après une formation d’assistante médicale qui m’a laissé dubitative : les études de cas démontraient clairement des styles de vie inadaptées pourtant, on ne traitait que la maladie, les symptômes et rien sur la véritable cause du mal-être qui sautait parfois littéralement aux yeux, mais ce n’est pas le métier du médecin que de trouver la cause. Moi, je voulais agir avant…C’est aussi un peu comme ça que je me suis tournée vers la naturopathie. 

Quelques années plus tard, j’ai découvert l’alimentation cétogène un peu par hasard, l’idée d’éliminer les glucides ne me faisait pas spécialement peur, car j’avais déjà une alimentation avec un indice glycémique plutôt bas mais je limitais aussi le gras et mon apport calorique. 

J’avais toujours dans le coin de ma tête l’idée de perdre ces kilos de grossesse, même si je n’y croyais plus. Je voyais mes copines accoucher et perdre leurs kilos en 3 semaines. Je regardais ces stars qui sortent de la maternité encore plus mince qu’avant d’y entrer.

J'avais l'impression d'être un ovni. Je me disais : « c’est foutu, tu n’y arrivas jamais ». Et puis un jour, après des mois et des mois de lectures sur le sujet, j’ai voulu débuter l'alimentation cétogène, en suivant tous les préceptes naturopathiques. Je voulais une alimentation cétogène hypotoxique, anti-inflammatoire, saine et vivante.

J’ai pioché toutes les informations, lu les études cliniques (je dois être un peu maso mais j’adore ça!), appris auprès des meilleurs médecins fonctionnels outre-atlantique.

L’objectif principal était surtout d’équilibrer mes hormones pour retrouver mon énergie et mon bien-être. Perdre mes kilos était passé au second plan (de toute façon, je n’y croyais plus trop), je préférais ne pas y penser car je ne voulais pas encore me dire: "encore un truc qui marche sur les autres et pas sur moi…"

Mais je ne m’attendais pas à ça ! J’ai ressenti les bienfaits sur mon bien-être général en à peine quelques jours : grande énergie, clarté mentale, moins d’anxiété, mieux-être digestif (sans jamais y avoir prêté attention avant), apaisement du syndrome prémenstruel, ma peau aussi était belle, plus de fringales…

Et incroyable, j’ai naturellement commencé a perdre ces satanés kilos de grossesse ! J’ai longtemps hésité avant de créer Kétonaturo, pourtant en consultation, j’ai beaucoup de gens qui veulent perdre du poids, qui sont bloqués, qui ont fait le yoyo toute leur vie ou qui veulent se sentir mieux tout simplement…

Alors, je suis très heureuse de pouvoir vous faire découvrir cette nouvelle alimentation thérapeutique, partager avec vous pleins d’infos, de recettes et d’astuces pour vous aider a vous sentir mieux. Comme le disait Hippocrate, l’alimentation est irrémédiablement la première des médecines. 

 

xx Emilie.